UNE PIÈCE DE WILFRID RENAUD

UNE PIECE DE WILFRID RENAUD

Merci à Jodie Foster et son sourire pour illustrer ce blog de présentation

mercredi 19 novembre 2014

PRESENTATION

MONA LISA NE SOURIT JAMAIS
Texte protégé à la SACD depuis septembre 2010
Comédie dramatique avec un zeste de vaudeville
Pièce en 2 actes
(2 femmes – 5 hommes) ou (3 femmes – 4 hommes)
Durée : environ 90 minutes

Joconde voilée par le peintre Iman Maleki

L’HISTOIRE : 1505 Florence- Léonard de Vinci a bien du mal à terminer le portrait de la Joconde. Mona Lisa ne sourit jamais. Pourquoi ? Il l’ignore. Mais il est bien occupé et préoccupé entre ce souci et ses autres travaux. Notamment la fresque de la bataille d’Anghiari et la construction de son aile volante, la présence autoritaire de Machiavel, celle de plus discrète de Matilda, la femme de ménage mais dont les yeux et les oreilles ont tendance à traîner. Et surtout avec, Salaï son disciple, modèle et amant dont les 400 coups rendent folle la pauvre Matilda… Sans compter la venue de son plus grand rival et ennemi : Michelangelo. Au milieu de ce maelström de personnages et d’activités, saurons-nous enfin ce que cache le fameux sourire de Mona Lisa ?


L'IDEE : Au départ une seule scène : celle un peu surréaliste où Léonard et Salaï vivent un voyage qui les mène des hauts-plateaux de Florence au Phare d'Alexandrie. Léonard est assis bord de scène et Salaï avec une aile volante à chaque bras, ressemble à un oiseau derrière lui. Ensuite, j'ai tissé la pièce autour de cette scène. Je me devais d'évoquer le tableau de la Joconde, œuvre emblématique de Léonard de Vinci. Donc j'ai choisi la période où il a commencé à la peindre.
Notes de l’auteur :

Cette pièce est une comédie dramatique. J’ai pris quelques libertés avec les personnages et les événements historiques mais cela ne desservira pas les manuels d'histoire, je peux vous l'assurer. Notamment Machiavel et Michelangelo, deux méchants"cartoons" avec des traits de caractères un peu exagérés pour les ressorts comiques de la pièce.

Loin de moi aussi, l’idée de livrer le secret sur le sourire de Mona Lisa. Celle qui est proposée à la fin est une des nombreuses hypothèses des spécialistes sur le sujet. Pour ma part, il serait assez présomptueux de prétendre savoir ce qui s’est réellement passé, il y a plus 500 ans. Et comme on dit :c'est le mystère qui fait le charme. 

Le Léonard De Vinci dépeint dans ma pièce est celui dont je me suis forgé l’image au fil de mes lectures. Un génie, touche-à- tout, visionnaire, dont l’activité incessante aurait pu donner le tournis au plus aguerri des funambules. Un volcan de créativité. Un symbole pour tous les artistes. J’espère lui avoir rendu par cette pièce, avec humour et une certaine émotion, l’hommage le plus sincère.